Jamir, Tibet, Février 2006
« Et… le porteur… doit…
— C’est bon, ça suffit pour aujourd’hui. »
Et Shaka de reprendre plus haut tout en modulant son intonation sur un rythme calme et apaisant :
« La tour est là, Mü, tu l’aperçois. Elle n’a pas changé. Tu es à l’intérieur maintenant. Tu es installé à ton bureau. Tu es avec moi. »
La main de l’Indien passa devant le regard égaré de Mü qui cligna des yeux à plusieurs reprises comme ses pupilles se rétrécissaient face à l’éclat de la lampe à pétrole posée sur sa table de travail. A côté de lui, Shaka se levait :
« Je vais préparer du thé. »Lire la suite »